Luc Jacquet signe ici sa troisième réalisation après le documentaire La marche de l’empereur et la fiction Le renard et l’enfant. Revenant au documentaire, il filme la forêt tropicale (notamment d’Amazonie et du Gabon).
Il filme également le botaniste Francis Hallé que l’on voit croquer les arbres et plantes qu’il croise tandis que la voix de la narration est assuré par le comédien Michel Papineschi, grand nom du doublage.
Il est sûr qu’à l’ère des blockbusters tels que The avengers, Pacific Rim et autres Transformers, un tel film apporte une note de changement singulier, apaisante, presque rafraîchissante. Le réalisateur sait mettre son sujet en valeur et filme admirablement les forêts, usant de nombreux travellings et plans séquences audacieux. Il a également l’art de rendre très vivant un sujet potentiellement très ennuyeux, réussissant le tour de force de nous convaincre que les arbres sont des êtres actifs.
Restent cependant l’utilisation excessive d’effets spéciaux numériques pour figurer la croissance des plantes et la morale écologiste très professorale (le fond est indiscutable mais la forme est pesante). Cela n’empêche pas d’apprécier un beau film qui nous permet de reprendre contact avec la nature dans ce qu’elle offre de plus authentique.
Luc Jacquet signe ici sa troisième réalisation après le documentaire La marche de l’empereur et la fiction Le renard et l’enfant. Revenant au documentaire, il filme la forêt tropicale (notamment d’Amazonie et du Gabon).
Il filme également le botaniste Francis Hallé que l’on voit croquer les arbres et plantes qu’il croise tandis que la voix de la narration est assuré par le comédien Michel Papineschi, grand nom du doublage.
Il est sûr qu’à l’ère des blockbusters tels que The avengers, Pacific Rim et autres Transformers, un tel film apporte une note de changement singulier, apaisante, presque rafraîchissante. Le réalisateur sait mettre son sujet en valeur et filme admirablement les forêts, usant de nombreux travellings et plans séquences audacieux. Il a également l’art de rendre très vivant un sujet potentiellement très ennuyeux, réussissant le tour de force de nous convaincre que les arbres sont des êtres actifs.
Restent cependant l’utilisation excessive d’effets spéciaux numériques pour figurer la croissance des plantes et la morale écologiste très professorale (le fond est indiscutable mais la forme est pesante). Cela n’empêche pas d’apprécier un beau film qui nous permet de reprendre contact avec la nature dans ce qu’elle offre de plus authentique.