39 ans, seule, paumée, simple comme un enfant… Perrine est ce genre de filles qui ont à peine grandi, avec un sens des responsabilités presque égal à zéro.
Certes, Les Chaises musicales narrent un changement de places, puisque Perrine vient combler le vide laissé par cet inconnu qu’elle a fait tomber dans le coma suite à une de ses énièmes maladresses.
Mais le titre s’explique d’autant mieux en dressant le constat que c’est elle, justement, qui laisse sa place vide, comprenez, qui a tant de générosité béate, que sa vie n’avance pas. Il ne s’agit guère de louer l’égoïsme, mais de considérer que « charité bien ordonnée commence par soi-même » (oui, il y a une série de dictons sur les critiques d’été). Son altruisme tourne à la gentillesse excessive, qui devient une fuite des choix, des responsabilités, des sacrifices.
Le portrait de notre enfantine héroïne est dressé avec une délicatesse touchante. Perrine nous fait rire, nous fait même verser une petite larme, et souvent, nous donne envie de lui mettre un éducatif et paternel coup de pied au séant. « Soyez dur », lui crierait Nietzsche à l’oreille ! Quelqu’un d’autre lui glisserait « soyez comme les petits enfants » (c’est plus qu’un dicton, quand même), ce qui ne veut pas dire pour autant de fuir son devoir, et de passer à côté de sa vie en s’enfermant dans l’insouciance, loin de là…
Le film tourne entièrement autour de ce rôle attendrissant, qui sied à merveille à Isabelle Carré. Pas prétentieux pour un sou, tourné comme un téléfilm, Les Chaises musicales est un rafraîchissement ayant le mérite non négligeable de mettre de bonne humeur.
39 ans, seule, paumée, simple comme un enfant… Perrine est ce genre de filles qui ont à peine grandi, avec un sens des responsabilités presque égal à zéro.
Certes, Les Chaises musicales narrent un changement de places, puisque Perrine vient combler le vide laissé par cet inconnu qu’elle a fait tomber dans le coma suite à une de ses énièmes maladresses.
Mais le titre s’explique d’autant mieux en dressant le constat que c’est elle, justement, qui laisse sa place vide, comprenez, qui a tant de générosité béate, que sa vie n’avance pas. Il ne s’agit guère de louer l’égoïsme, mais de considérer que « charité bien ordonnée commence par soi-même » (oui, il y a une série de dictons sur les critiques d’été). Son altruisme tourne à la gentillesse excessive, qui devient une fuite des choix, des responsabilités, des sacrifices.
Le portrait de notre enfantine héroïne est dressé avec une délicatesse touchante. Perrine nous fait rire, nous fait même verser une petite larme, et souvent, nous donne envie de lui mettre un éducatif et paternel coup de pied au séant. « Soyez dur », lui crierait Nietzsche à l’oreille ! Quelqu’un d’autre lui glisserait « soyez comme les petits enfants » (c’est plus qu’un dicton, quand même), ce qui ne veut pas dire pour autant de fuir son devoir, et de passer à côté de sa vie en s’enfermant dans l’insouciance, loin de là…
Le film tourne entièrement autour de ce rôle attendrissant, qui sied à merveille à Isabelle Carré. Pas prétentieux pour un sou, tourné comme un téléfilm, Les Chaises musicales est un rafraîchissement ayant le mérite non négligeable de mettre de bonne humeur.