L'oncle Charles est une comédie au premier abord séduisante, mais qui souffre d'un certain nombre de faiblesses techniques et même éthiques, tant les pourris s'en sortent avec les félicitations du jury.
Ce que le dossier de presse qualifie de « supercherie » est en effet une authentique escroquerie de chez Escroquerie and Co, et ne se résout que grâce à un chantage inadmissible sur la vie privée du riche berné, incarné par un Eddie Mitchell qui devrait vraiment, mais alors vraiment, oublier très vite de faire une carri&
egrave;re au cinéma.
Évidemment Alexandra Lamy et Valérie Bonneton, franchement plus à l'aise dans le costume de leurs rôles respectifs, tirent la comédie vers le haut. Mais la main scénaristique prend plaisir à enfoncer le flotteur avec des situations plus gênantes que rocambolesques. Louise trahit sa « meilleure amie » Corinne en profitant allègrement des faiblesses de son crétin de mari, et il flotte même un petit parfum d'inceste goguenard, puisque les deux jeunes gens qui feignent d'être frère et sœur se montent dessus comme deux teckels en manque (la jeune fille tout juste majeure a d'ailleurs eu un enfant quelques années plus tôt, qu'elle élève seule).
On rigole parfois, mais s'il est vrai que le burlesque commande souvent des incohérences de situation, là c'est le
pompon ! Il faut oublier toute vraisemblance pour se prendre au jeu de cet infortuné fortuné en mal de famille, prêt à aligner ses ronds aveuglément.
S'il n'a que faire de son argent, j'ai bien une idée...
L'oncle Charles est une comédie au premier abord séduisante, mais qui souffre d'un certain nombre de faiblesses techniques et même éthiques, tant les pourris s'en sortent avec les félicitations du jury.
Ce que le dossier de presse qualifie de « supercherie » est en effet une authentique escroquerie de chez Escroquerie and Co, et ne se résout que grâce à un chantage inadmissible sur la vie privée du riche berné, incarné par un Eddie Mitchell qui devrait vraiment, mais alors vraiment, oublier très vite de faire une carri& egrave;re au cinéma.
Évidemment Alexandra Lamy et Valérie Bonneton, franchement plus à l'aise dans le costume de leurs rôles respectifs, tirent la comédie vers le haut. Mais la main scénaristique prend plaisir à enfoncer le flotteur avec des situations plus gênantes que rocambolesques. Louise trahit sa « meilleure amie » Corinne en profitant allègrement des faiblesses de son crétin de mari, et il flotte même un petit parfum d'inceste goguenard, puisque les deux jeunes gens qui feignent d'être frère et sœur se montent dessus comme deux teckels en manque (la jeune fille tout juste majeure a d'ailleurs eu un enfant quelques années plus tôt, qu'elle élève seule).
On rigole parfois, mais s'il est vrai que le burlesque commande souvent des incohérences de situation, là c'est le pompon ! Il faut oublier toute vraisemblance pour se prendre au jeu de cet infortuné fortuné en mal de famille, prêt à aligner ses ronds aveuglément.
S'il n'a que faire de son argent, j'ai bien une idée...