Comme l’Église canonise ses saints, le monde célèbre ses égéries. Marilyn Monroe a marqué les esprits au point de devenir une légende, tant vivante qu’éteinte, et on se demande même pourquoi elle n’a pas inspiré plus de films. Michelle Williams joue si bien les ingénues que le film pose en fait un problème.
Car soit on trouve que Marilyn était
une grande femme, et on s’étonnera devant son air souvent abruti (justifié dans le film par le fait qu’elle était souvent sous médicaments), soit on trouve que c’était une vulgaire pin-up, et on restera interloqué devant cette célébration d’une jeune fille capricieuse, versatile et ingrate. Même les adeptes de l’entre-deux comme moi risquent de rester sur leur faim.
Quoiqu’il en soit, le cinéaste semble apprécier tout particulièrement son manque de pudeur, qu’il maquille en innocence tout au long de sa pellicule.
Le film pose enfin un problème qui lui coûtera incontestablement sa place dans le firmament des films marquants : il est extrêmement risqué d'arraisonner la vie d’une telle célébrité avec un si petit lorgnon. On comprend bien sûr une des
intentions du cinéaste : celle de vouloir montrer la starlette comme un oursin auquel viennent se piquer nombre de prétendants, mais le message est faiblard pour un tel enjeu. En se focalisant sur l’amourette de la jeune femme avec un petit assistant de plateau, le film décevra tous ceux qui voulaient connaître de façon exhaustive les multiples facettes de la biographie.
Kennedy est absent. Le public répondra-t-il présent ? Laissons parler les billetteries...
Comme l’Église canonise ses saints, le monde célèbre ses égéries. Marilyn Monroe a marqué les esprits au point de devenir une légende, tant vivante qu’éteinte, et on se demande même pourquoi elle n’a pas inspiré plus de films. Michelle Williams joue si bien les ingénues que le film pose en fait un problème.
Car soit on trouve que Marilyn était une grande femme, et on s’étonnera devant son air souvent abruti (justifié dans le film par le fait qu’elle était souvent sous médicaments), soit on trouve que c’était une vulgaire pin-up, et on restera interloqué devant cette célébration d’une jeune fille capricieuse, versatile et ingrate. Même les adeptes de l’entre-deux comme moi risquent de rester sur leur faim.
Quoiqu’il en soit, le cinéaste semble apprécier tout particulièrement son manque de pudeur, qu’il maquille en innocence tout au long de sa pellicule.
Le film pose enfin un problème qui lui coûtera incontestablement sa place dans le firmament des films marquants : il est extrêmement risqué d'arraisonner la vie d’une telle célébrité avec un si petit lorgnon. On comprend bien sûr une des intentions du cinéaste : celle de vouloir montrer la starlette comme un oursin auquel viennent se piquer nombre de prétendants, mais le message est faiblard pour un tel enjeu. En se focalisant sur l’amourette de la jeune femme avec un petit assistant de plateau, le film décevra tous ceux qui voulaient connaître de façon exhaustive les multiples facettes de la biographie.
Kennedy est absent. Le public répondra-t-il présent ? Laissons parler les billetteries...