Voilà un sujet rarement traité au cinéma : la vieillesse, avec ses difficultés physiques, le conflit de générations et parfois sa précarité financière. C'est sans doute pour ce thème social éminemment contemporain (bien que le film date de 1937!) qu'il a été remastérisé et vendu en DVD en 2008. Mais c'est avant tout parce qu'il s'agit d'un film remarquable, qualifié de chef d’œuvre par les cinéphiles (c'était le film préféré d'Orson Welles), et qui saura émouvoir et réjouir les simples amateurs. L'émotion est très grande et touche avec délicatesse et pudeur. On est bien à Hollywood mais le film n'est pas « hollywoodien » ! La finesse de l'analyse des personnages, la justesse des dialogues, le réalisme des sentiments, la puissance évocatrice des non-dits, l'interprétation sublime des protagonistes font de ce film un moment de pur plaisir pour le cœur et l'esprit ! Sans oublier l'humour ! Oh bien sûr pas de bonnes blagues ni de quiproquos abracadabrants à la Hollywood ! Mais des situations cocasses et des réflexions bien senties, avec toute la finesse et le naturel dont sont capables les plus grands. On n'est pas dans le mélodrame et le misérabilisme, nulle moralisation(mais un vrai moralisme !) ne vient nous assommer d'une culpabilisation exagérée. La question morale est clairement posée par un Leo Mc Carey qui assume son catholicisme et invite explicitement chacun à s'interroger sur l'obéissance au 4è commandement divin (mis en entête du film). Tous les personnages sont "normaux", il n'y a pas vraiment de méchants, juste une ingratitude et un égoïsme cruels des enfants envers leurs parents vieillissants. Pas étonnant que ce chef d’œuvre en ait inspiré un autre : "voyage à Tokyo" de Yasujiro Ozu !
Voilà un sujet rarement traité au cinéma : la vieillesse, avec ses difficultés physiques, le conflit de générations et parfois sa précarité financière. C'est sans doute pour ce thème social éminemment contemporain (bien que le film date de 1937!) qu'il a été remastérisé et vendu en DVD en 2008. Mais c'est avant tout parce qu'il s'agit d'un film remarquable, qualifié de chef d’œuvre par les cinéphiles (c'était le film préféré d'Orson Welles), et qui saura émouvoir et réjouir les simples amateurs. L'émotion est très grande et touche avec délicatesse et pudeur. On est bien à Hollywood mais le film n'est pas « hollywoodien » ! La finesse de l'analyse des personnages, la justesse des dialogues, le réalisme des sentiments, la puissance évocatrice des non-dits, l'interprétation sublime des protagonistes font de ce film un moment de pur plaisir pour le cœur et l'esprit ! Sans oublier l'humour ! Oh bien sûr pas de bonnes blagues ni de quiproquos abracadabrants à la Hollywood ! Mais des situations cocasses et des réflexions bien senties, avec toute la finesse et le naturel dont sont capables les plus grands. On n'est pas dans le mélodrame et le misérabilisme, nulle moralisation(mais un vrai moralisme !) ne vient nous assommer d'une culpabilisation exagérée. La question morale est clairement posée par un Leo Mc Carey qui assume son catholicisme et invite explicitement chacun à s'interroger sur l'obéissance au 4è commandement divin (mis en entête du film). Tous les personnages sont "normaux", il n'y a pas vraiment de méchants, juste une ingratitude et un égoïsme cruels des enfants envers leurs parents vieillissants. Pas étonnant que ce chef d’œuvre en ait inspiré un autre : "voyage à Tokyo" de Yasujiro Ozu !