Un Plan Parfait est au cœur des sujets favoris de Pascal Chaumeil, réalisateur de L’Arnacœur. L’étonnant paradoxe entre la séduction et l’amour né de petits riens sert de moteur à une comédie inégale. C’est surtout la lutte entre l’amour de routine et celui où chaque moment est nouveau et unique. Concrètement ? Tantôt l’humour tourne à la farce tant de fois revue dans les comédies américaines du même genre, tantôt nous avons droit à des dialogues bien sentis, à la touche clairement théâtrale.
En ce qui concerne l’histoire elle-même, une chose est claire : les situations sont banales, mais provoquées avec originalité : on connaît la fin au bout de quelques scènes, mais la façon de narrer le tout séduit par sa variété, et le résultat est là : on ne s’ennuie jamais.
Cependant, c'est une victoire donnée à l'irrationnel : la superstition, l'insouciance et l'irresponsabilité (l'une se sert de l'autre sans aucune empathie) sont les armes gagnantes malgré la condamnation qu'en fait le film ; une incohérence qui laisse perplexe ...
Notons & eacute;galement le manque de réalisme ; les cartes sont redistribuées en permanence, c’est vrai. « Artificiel » est le mot qui vient donc à l’esprit. Mais ne l'oubliez pas, c’est du cinéma ; Chaumeil le rappelle lui-même, il en profite donc ! « L’art imite la nature » en effet, il n’est pas celle-ci.
Au final, une comédie qui manque de cohérence, mais portée par un casting convaincant à tous les étages, et par l’imagination fertile de la mise en scène.
Un Plan Parfait est au cœur des sujets favoris de Pascal Chaumeil, réalisateur de L’Arnacœur. L’étonnant paradoxe entre la séduction et l’amour né de petits riens sert de moteur à une comédie inégale. C’est surtout la lutte entre l’amour de routine et celui où chaque moment est nouveau et unique. Concrètement ? Tantôt l’humour tourne à la farce tant de fois revue dans les comédies américaines du même genre, tantôt nous avons droit à des dialogues bien sentis, à la touche clairement théâtrale.
En ce qui concerne l’histoire elle-même, une chose est claire : les situations sont banales, mais provoquées avec originalité : on connaît la fin au bout de quelques scènes, mais la façon de narrer le tout séduit par sa variété, et le résultat est là : on ne s’ennuie jamais.
Cependant, c'est une victoire donnée à l'irrationnel : la superstition, l'insouciance et l'irresponsabilité (l'une se sert de l'autre sans aucune empathie) sont les armes gagnantes malgré la condamnation qu'en fait le film ; une incohérence qui laisse perplexe ...
Notons & eacute;galement le manque de réalisme ; les cartes sont redistribuées en permanence, c’est vrai. « Artificiel » est le mot qui vient donc à l’esprit. Mais ne l'oubliez pas, c’est du cinéma ; Chaumeil le rappelle lui-même, il en profite donc ! « L’art imite la nature » en effet, il n’est pas celle-ci.
Au final, une comédie qui manque de cohérence, mais portée par un casting convaincant à tous les étages, et par l’imagination fertile de la mise en scène.