Les films mettant en scène des animaux parlant restent relativement rares et restaient généralement cantonnés au genre comique. Parmi les plus fameux, on peut citer Babe, le cochon devenu berger de Chris Noonan (1996) ou encore Docteur Dolittle de Betty Thomas (1998) ainsi que leurs suites respectives. Ils sont devenus rares ces dernières années, notamment du fait de la concurrence des films d’animation mettant en scène des animaux en image de synthèse plus ou moins humanisés
tels que Madagascar de Eric Darnell et Tom Mc Grath (2005) ou Horton de Jimmy Hayward et Steve Martino (2008). The zookeeper constitue donc une petite exception à la règle. Le film est dû à Frank Coraci, spécialisé dans la comédie et déjà réalisateur de Click : télécommandez votre vie (2006) et Waterboy (1998), deux films mettant en scène Adam Sandler qui fait dans ce film la voix d’un singe facétieux. D’autres grands noms de Hollywood prêtent leurs voix respectives aux animaux : Nick Nolte (48 heures de Walter Hill, La ligne rouge de Terrence Malick) au gorille aveugle Barney, Sylvester Stallone (Rambo de Ted Kotcheff, Copland de James Mangold) au lion charismatique Joe, Cher (Les sorcières d’Eastwick de Georges Miller, Suspect dangereux de Peter Yates) à la lionne sensible, le réalisateur Judd Apatow (40 ans toujours puceau) à Barry l’éléphant peureux et maladroit. Le héros humain
est quant à lui incarné par le comique populaire Kevin James, déjà vu dans Hitch, expert en séduction de Andy Tennant et Quand Chuck rencontre Larry de Danny Dugan. Le premier rôle féminin, celui de Kate, la collègue et amie de Griffin (qui va vite devenir un peu plus qu’une amie), est interprété par Rosario Dawson (La vingt-cinquième heure de Spike Lee, Sin city de Robert Rodriguez). Complètent le casting humain Leslie Bibb (Confession d’une accro au shopping de PJ Hogan, Iron man de John Favreau) dans le rôle de l’ex-petite amie de Griffin que celui-ci tente de reconquérir et Donnie Wlahberg (Sixième sens de M Night Shyamalan, Saw 2 de Darren Boussman) dans celui d’un collègue de Griffin beaucoup moins populaire auprès des animaux.
Le film a un ton résolument léger qui conviendra d’emblée aux plus jeunes. Le producteur Todd Garner ne s’en cache d’ailleurs
pas : « Nous voulions raconter une histoire dans laquelle tous nos rêves d’enfant deviennent réalité ». Le réalisateur Frank Coraci abonde dans ce sens : « Ce qui est génial quand vous créez un zoo pour film, c’est que vous pouvez créer celui de vos rêves » (source : DP). De fait, le film fait la part belle aux gags, certains naïfs ou faciles, d’autres franchement drôles (les scènes de dispute entre les deux ours sont assez croustillantes) ainsi qu’à l’émotion. Celle-ci est notamment présente par le biais du personnage de Barnie le gorille, qui a été isolé des autres animaux car soi-disant dangereux. Pourtant, après avoir appris que les animaux parlent, Griffin va se rapprocher de lui et devenir son meilleur ami, dixit le personnage lui-même. Ces scènes d’émotion avec les animaux sont assez bien traitées et ne tombent pas dans la mièvrerie. Signalons que le travail des dresseurs a été impressionnants, les
animaux réagissant en parfaite adéquation avec « leurs » dialogues et se montrant même parfois plus convaincants que leurs partenaires humains qui sont, une fois n’est pas coutume, moins nombreux qu’eux ! A ce propos, Todd Garner précise encore : « Pour nous, il était important d’utiliser de vrais animaux. C’est ainsi que vous obtenez ce réalisme et ce caractère imprévisible qui nous auraient manqué avec des animaux en image de synthèse » (Source : DP).
Par
comparaison, les scènes sentimentales concernant les humains sont beaucoup plus factices, sans relief et surtout très prévisibles. En effet, le film recycle quelques clichés faciles, notamment avec le personnage de la petite amie de Griffin, véritable incarnation de la blonde superficielle et volage ne s’intéressant qu’à la réussite sociale et au prestige social pour choisir son futur conjoint. La morale est assez sympathique, bien qu’également simpliste : dans la vie, rien ne sert de se renier pour séduire, restons soi-même et sachons trouver le bonheur près de soi. Cette prévisibilité ne gâte cependant pas le film, ce dernier étant majoritairement centré sur les scènes avec les animaux et ces dernières étant les plus abouties. Les amis des bêtes seront à la fête !
Une petite comédie romantique prévisible qui ne renouvelle guère le genre mais dans laquelle les facéties des « interprètes » animaliers permettent
de suivre l’histoire de façon plaisante.
Les films mettant en scène des animaux parlant restent relativement rares et restaient généralement cantonnés au genre comique. Parmi les plus fameux, on peut citer Babe, le cochon devenu berger de Chris Noonan (1996) ou encore Docteur Dolittle de Betty Thomas (1998) ainsi que leurs suites respectives. Ils sont devenus rares ces dernières années, notamment du fait de la concurrence des films d’animation mettant en scène des animaux en image de synthèse plus ou moins humanisés
tels que Madagascar de Eric Darnell et Tom Mc Grath (2005) ou Horton de Jimmy Hayward et Steve Martino (2008). The zookeeper constitue donc une petite exception à la règle. Le film est dû à Frank Coraci, spécialisé dans la comédie et déjà réalisateur de Click : télécommandez votre vie (2006) et Waterboy (1998), deux films mettant en scène Adam Sandler qui fait dans ce film la voix d’un singe facétieux. D’autres grands noms de Hollywood prêtent leurs voix respectives aux animaux : Nick Nolte (48 heures de Walter Hill, La ligne rouge de Terrence Malick) au gorille aveugle Barney, Sylvester Stallone (Rambo de Ted Kotcheff, Copland de James Mangold) au lion charismatique Joe, Cher (Les sorcières d’Eastwick de Georges Miller, Suspect dangereux de Peter Yates) à la lionne sensible, le réalisateur Judd Apatow (40 ans toujours puceau) à Barry l’éléphant peureux et maladroit. Le héros humain
est quant à lui incarné par le comique populaire Kevin James, déjà vu dans Hitch, expert en séduction de Andy Tennant et Quand Chuck rencontre Larry de Danny Dugan. Le premier rôle féminin, celui de Kate, la collègue et amie de Griffin (qui va vite devenir un peu plus qu’une amie), est interprété par Rosario Dawson (La vingt-cinquième heure de Spike Lee, Sin city de Robert Rodriguez). Complètent le casting humain Leslie Bibb (Confession d’une accro au shopping de PJ Hogan, Iron man de John Favreau) dans le rôle de l’ex-petite amie de Griffin que celui-ci tente de reconquérir et Donnie Wlahberg (Sixième sens de M Night Shyamalan, Saw 2 de Darren Boussman) dans celui d’un collègue de Griffin beaucoup moins populaire auprès des animaux.
Le film a un ton résolument léger qui conviendra d’emblée aux plus jeunes. Le producteur Todd Garner ne s’en cache d’ailleurs
pas : « Nous voulions raconter une histoire dans laquelle tous nos rêves d’enfant deviennent réalité ». Le réalisateur Frank Coraci abonde dans ce sens : « Ce qui est génial quand vous créez un zoo pour film, c’est que vous pouvez créer celui de vos rêves » (source : DP). De fait, le film fait la part belle aux gags, certains naïfs ou faciles, d’autres franchement drôles (les scènes de dispute entre les deux ours sont assez croustillantes) ainsi qu’à l’émotion. Celle-ci est notamment présente par le biais du personnage de Barnie le gorille, qui a été isolé des autres animaux car soi-disant dangereux. Pourtant, après avoir appris que les animaux parlent, Griffin va se rapprocher de lui et devenir son meilleur ami, dixit le personnage lui-même. Ces scènes d’émotion avec les animaux sont assez bien traitées et ne tombent pas dans la mièvrerie. Signalons que le travail des dresseurs a été impressionnants, les
animaux réagissant en parfaite adéquation avec « leurs » dialogues et se montrant même parfois plus convaincants que leurs partenaires humains qui sont, une fois n’est pas coutume, moins nombreux qu’eux ! A ce propos, Todd Garner précise encore : « Pour nous, il était important d’utiliser de vrais animaux. C’est ainsi que vous obtenez ce réalisme et ce caractère imprévisible qui nous auraient manqué avec des animaux en image de synthèse » (Source : DP).
Par
comparaison, les scènes sentimentales concernant les humains sont beaucoup plus factices, sans relief et surtout très prévisibles. En effet, le film recycle quelques clichés faciles, notamment avec le personnage de la petite amie de Griffin, véritable incarnation de la blonde superficielle et volage ne s’intéressant qu’à la réussite sociale et au prestige social pour choisir son futur conjoint. La morale est assez sympathique, bien qu’également simpliste : dans la vie, rien ne sert de se renier pour séduire, restons soi-même et sachons trouver le bonheur près de soi. Cette prévisibilité ne gâte cependant pas le film, ce dernier étant majoritairement centré sur les scènes avec les animaux et ces dernières étant les plus abouties. Les amis des bêtes seront à la fête !
Une petite comédie romantique prévisible qui ne renouvelle guère le genre mais dans laquelle les facéties des « interprètes » animaliers permettent
de suivre l’histoire de façon plaisante.