Manu Payet, petit réunionnais sympathique ayant pour principal objectif de passer aux yeux du monde pour un dragueur rigolo, est de retour, derrière la caméra pour la première fois. Aurons-nous droit à un film d'une grande profondeur sur les relations homme-femme ? Je sens déjà que vous pouffez intérieurement...
Il faut dire que voir sa carrière éclore sur NRJ laisse des traces. A force de parler fesse matin, midi, et soir, on prend le pli. Manu Payet tente donc de saisir à grands coups de caméra ce qu'il ne comprend pas, la femme, d'un point de vue masculin, conquérant et, donc, très macho. Il peut donc imaginer deux femmes qui se bécotent dans son lit, ou deux autres femmes qui l'aiment, chaque fois en faisant sa bonne tête de Rob Schneider.
Les mécanismes de la comédie sentimentale sont ici exploités sans aucune surprise. Je t'aime, je te cache un secret honteux, tu le découvres, ça pète et on se rabiboche plus forts qu'avant. Ce n'est donc pas dans la structure comique que réside l'intérêt du film.
Ben est un personnage indécis, dirigé par sa fiancée, qui va devoir apprendre à être un homme pour la séduire vraiment et construire leur relation sur des bases solides. Seul problème : même à la fin du film, il n'a rien construit du tout.
De même, si l'infidélité est clairement condamnée, on sent une complaisance coupable dans le traitement du thème, éternel paradoxe de l'adulte adolescent qui regrette de ne pas pouvoir faire ce qu'il condamne, ou qui condamne ce qu'il a honte de faire, choisissez.
Malgré ce que tente de faire croire le dossier de presse, la réalisation est sobre, au service de la comédie, sans plus. Le rire est souvent au rendez-vous, quoiqu'il pose quelques lapins. On sent que l'équipe se connaît et s'entend bien (Emmanuelle Chreriqui a été présentée à Manu Payet par Gad Elmaleh), ce qui transparaît sur la pellicule, et l'équilibre entre drame et comédie est bien respecté, ce qui dispense de s'ennuyer. Les personnages secondaires sont si efficaces et attachants que Manu Payet s'autorise même un embryon de réflexion sur l'amitié.
Manu Payet, petit réunionnais sympathique ayant pour principal objectif de passer aux yeux du monde pour un dragueur rigolo, est de retour, derrière la caméra pour la première fois. Aurons-nous droit à un film d'une grande profondeur sur les relations homme-femme ? Je sens déjà que vous pouffez intérieurement...
Il faut dire que voir sa carrière éclore sur NRJ laisse des traces. A force de parler fesse matin, midi, et soir, on prend le pli. Manu Payet tente donc de saisir à grands coups de caméra ce qu'il ne comprend pas, la femme, d'un point de vue masculin, conquérant et, donc, très macho. Il peut donc imaginer deux femmes qui se bécotent dans son lit, ou deux autres femmes qui l'aiment, chaque fois en faisant sa bonne tête de Rob Schneider.
Les mécanismes de la comédie sentimentale sont ici exploités sans aucune surprise. Je t'aime, je te cache un secret honteux, tu le découvres, ça pète et on se rabiboche plus forts qu'avant. Ce n'est donc pas dans la structure comique que réside l'intérêt du film.
Ben est un personnage indécis, dirigé par sa fiancée, qui va devoir apprendre à être un homme pour la séduire vraiment et construire leur relation sur des bases solides. Seul problème : même à la fin du film, il n'a rien construit du tout.
De même, si l'infidélité est clairement condamnée, on sent une complaisance coupable dans le traitement du thème, éternel paradoxe de l'adulte adolescent qui regrette de ne pas pouvoir faire ce qu'il condamne, ou qui condamne ce qu'il a honte de faire, choisissez.
Malgré ce que tente de faire croire le dossier de presse, la réalisation est sobre, au service de la comédie, sans plus. Le rire est souvent au rendez-vous, quoiqu'il pose quelques lapins. On sent que l'équipe se connaît et s'entend bien (Emmanuelle Chreriqui a été présentée à Manu Payet par Gad Elmaleh), ce qui transparaît sur la pellicule, et l'équilibre entre drame et comédie est bien respecté, ce qui dispense de s'ennuyer. Les personnages secondaires sont si efficaces et attachants que Manu Payet s'autorise même un embryon de réflexion sur l'amitié.