Le jeu vidéo est-il haïssable ?

Disons le sans ambages : le je a besoin du jeu. Non, rassurez-vous, pas besoin d’aspirine, juste d’un peu d’indulgence pour autrui et surtout pour soi même. C’est le même Pascal qui « tacle » l’imagination en la traitant de « maîtresse d’erreur et fausseté », et qui suggère le pari le plus astucieux jamais conçu : parier sur l’alliance avec un Dieu intrinsè quement bon, malgré le mal ambiant, seule façon d’échapper à notre misère sans Lui. Bref, on ne peut pas ne pas jouer.

Contre les livres de recettes morales

Depuis plusieurs années nous donnons des conférences, des cours et des initiations portant sur le langage cinématographique ou sur l'éducation à l'image. Pour moi, chacune de ces entrevues avec le public a été l'occasion de parfaire ma pédagogie, dont la concrétisation fut L'écran. Même si aujourd'hui notre site doit répondre à des attentes très diverses, tout est parti de là : offrir aux éducateurs une palette d'outils facilitant l'intégration de l'audiovisuel dans leur approche éducative.

Quelle différence y a-t-il entre vos pigistes et vos critiques ?

Dans les autres médias, les pigistes sont les contributeurs occasionnels. À L'écran, c'est différent. Avant de devenir critique, les pigistes suivent une formation exigeante.

Cette formation leur apporte une triple compétence :
- savoir décrypter le langage cinématographique ;
- connaître et comprendre le métier de critique (une solide connaissance du cinéma et une plume alerte sont des conditions nécessaires mais non suffisantes pour exercer le métier de critique) ;
- connaître et savoir appliquer la philosophie réaliste au domaine très concret du cinéma.

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